A quoi ça sert un conseiller ? Il n’y a pas de meilleur moment pour se poser la question. En effet elle est posée soit par les compagnies d’assurance qui accélèrent les implantations technologiques et offrent désormais des solutions d’assurance sans intervention de conseiller.
La question est posée par les conseillers et courtiers eux-mêmes qui se demandent à quelle sauce ils vont être mangés et enfin légitimement par les clients, la population des assurés et investisseurs qui découvrent certaines réalités.
Disons d’emblée que nous vivons des changements accélérés qui conduisent à remettre en question ce que nous faisions il y a encore une dizaine d’années.
1. L’impact des taux d’intérêt
Pendant de nombreuses années les assureurs et les investisseurs ont combattu leurs deux ennemis. L’inflation (parfois à 2 chiffres) et la variation des taux d’intérêts.
Avouons le ces deux phénomènes sont en voie de disparition. Avec des économies atones, des taux d’intérêt plus que faibles et une inflation contrôlée, les problèmes posés à long terme sont d’une toute autre nature. Comment trouver des placements qui pourront générer les rendements futurs en restant dans les limites de la sécurité et de la légalité.
Ainsi les compagnies d’assurances n’ont d’autre choix que de faire à marche forcée les progrès technologiques qu’elles ont souvent freiné pour des raisons sociales. La plupart des compagnies ont lancé en quelques mois leurs versions électroniques de propositions qui étaient en force depuis plus de 10 ans à La Financière SunLife ou à l’industrielle Alliance.
L’autre piste de meilleure rentabilité se trouve du côté des commissions versées aux conseillers qui ne cessent de descendre et même parfois de disparaître (vente direct en ligne).
2. L’impact des technologies
Dans ce domaine, les grosses institutions ont du mal à suivre le rythme. Leurs méthodes lourdes d’achat ou de développement de logiciel les rendent toujours en retard, par rapport à d’autres secteurs de l’économie.
Mais elles n’ont pas le choix. Quel conseiller acceptera de travailler sans un système évolué de gestion des clients (CRM) ? sans archivage électronique des documents, sans proposition et formulaires électroniques, sans compatibilité entre les systèmes centraux et les smartphones, tablettes et leurs applications ?
Outre le fait d’être up to date, il s’agit surtout de gagner du temps, de la fiabilité, en restant conforme et productif.
3. L’impact des réseaux sociaux
Voyant à quelle vitesse les consommateurs du Québec, se ruent sur les réseaux (Facebook, Linkedin, Twitter…) et les applications mobiles, il est plus que temps de rejoindre la caravane.
Mais la maîtrise de leur utilisation dans notre domaine requiert des formations, du coaching, pour éviter des problèmes avec l’AMF et les clients.
Le paiement des primes d’assurances par téléphone ou internet est une réalité
Alors on se pose la question de manière pertinente. Le client va-t-il réaliser lui-même le travail du conseiller, du gestionnaire administratif des compagnies ? et si oui à quel prix ?
L'importance d'avoir un conseiller professionnel
Les services d'un conseiller peuvent faire la différence entre la réussite et l'échec d'un projet. Comme nous l'avons vu dans les paragraphes précédents, son travail est fondamental dans le domaine des affaires et autres.
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